Tom Irondick naquît en 1986 dans une petite bourgade du Luxembourg oriental. Tout le destinait à la musique, son papa étant premier triangle dans l'harmonie régionale et sa maman étant caissière chez Auchan, mais la vraie passion de cette femme, c'est le karaoké. C'est d'ailleurs dans ces soirées karaoké, où sa mère le traînait jusqu'à tard le soir, où Tom Irondick découvrit ces premières influences musicales. Dès son plus jeune âge il fût bercé par les grands standards de la musique savante, expérimental et undergrounde, avec des artistes tel que Demis Roussos, Régine, Claude François (période disco faut pas déconner....) et bien sûr notre maître à tous.... Carlos. Mais c'est lors de son adolescence que Tom fit sa première découverte qui lui ouvrit la voie vers un monde merveilleux: il entendit sur Nostalgie (95.2 FM) son maître incontesté, Francis Lalanne (période rond de cuir faut pas déconner...). A partir de là tout s'enchaîne, il rencontre Henri Death et Bob Lafritte en 2001 dans des circonstances qui restent obscures, bien qu'une rumeur parle d'une boite échangiste... Il travaille avec le duo avant d'intégrer pleinement le groupe Les Tongues Roses. C'est en juin 2003 qu'il commence l'enregistrement de l'album Génération Dindons, qui restera une des oeuvres magistrales du XXIem siècle.Tom Irondick, artiste conceptuel et complet restera l'homme le plus incompris de toute sa génération. Il réalisera avec son amis et maître Francis Lalanne 2 albums solo. Le premier Sous un arbre tu te donnes, reçu un vif succès auprès de la critique, mais c'est Hambourg ville d'amour, qui reçu la palme d'or de La Chance aux chansons 2002.

Ce palmarès incontestablement grandiose l'amena par obligation à rentrer dans le seul groupe qui lui permettait d'exprimer pleinement son talent, Les Tongues Roses. Mais il ne stoppa en rien sa carrière solo avec pas moins de 5 albums à son actif, souvent controversés, comme le somptueux Au caz où, une formidable interprétation, 71 min de Kazoo en solo. Un des 4 pilliers de ce groupe, qui montre au monde que la musique kitsch a encore sa place dans le coeur des gens. C'est justement sa carrière solo (car il aime les plaisirs solitaire le cochon) qui le pousse à nous dire presque au revoir mais à rester quand même en avril 2005. Ce qui prouve bien que tout et n'importe quoi.

"La transcendance hypnotique de ce virtuose sans limite, un artiste d'exception, sur les traces de Rostropovitch !"

Télérama, Hors série Les Tongues Roses: Révélation ou grossière Hypotiphose post positiviste. 2003